Automobiles, cinéma, décadence

Michel85 a écrit:

Traduction approximative!

La fille de l'étranger Dans une vallée chez de pauvres bergers, est apparu avec chaque jeune année, aussitôt que les premiers Lerchen schwirrten, une fille, bien et merveilleusement. Elle n'était pas née dans la vallée, a su non, d'où elle est venue, et sa trace était rapide , aussitôt que la fille a pris congé. Sa proximité était ravissant, et tous les coeurs devenaient loin, mais une deviendrait, une hauteur éloignés la confidentialité. Elle a apporté des fruits, à des fleurs avec nous mûri sur un autre couloir, dans une autre lumière de soleil, dans un gluecklichern nature. Et chacun un cadeau, a distribué fruits, celui fleurs, l'adolescent et les Grei au personnel, un chacun est allé présenté après maison. Tous les hôtes étaient bienvenus, mais aimant un couple qui l'a présentée les cadeaux meilleures, des fleurs allerschoenste, s'est approché.

Punaise, t'es vachement doué pour les langues, mon gars ! C'est encore plus beau que l'original !

Qui osera dire que "aussitôt que les premiers Lerchen schwirrten", c'est pas la grande classe ? Même Le Rat n'aurait pas fait une telle trouvaille poétique.

Bon, allez, je m'y colle quand j'aurais un instant.

la traduction donne un poème surréaliste parfait
the misfits
voilà l'exemple,avec ce film tout devient clair

ton film c'est du pur jus

Et celui d'avant, auquel je faisais allusion avec le cirque, t'as trouvé ?

Parceque celui-là, c'est du vintage, pas connu en plus, alors si t'as trouvé sans t'aider de béquilles, c'est que non seulement t'est bon, mais encore meilleur que ça...........

Ca y est, j'ai vu la Mustang.

Dis Ratounet, t'as vraiment celà dans le collimateur ?

Ya du boulôt on dirait, mais à la fin, ce doit être de la pure jouissance.......

OnkelBenz a écrit:

là dessus, je ne savais pas qu'il y avait des cow boys gays: ça m'inquiète....

Si, si !

Encore que là, il paraîtrait que seul l'indien en soit véritablement, même si tous en jouent.

Bravo pour The Misfits. Film crépusculaire de Huston, tourné en noir et blanc. Signe de deuil ?
Monroe, Gable, Clift, tous trois disparus peu après le tournage.

Roselyn : "Que faites vous dans l'existence ?"
Gay : "Je vis !"

A voir aussi dans le film de Truffaut "L'homme qui aimait les femmes".
A la télé lors d'une scène ont voit la fameuse scène de la colère de Roselyn/Monroe filmée de loin dans le désert.

Encore un clin d'oeil de cinéaste/cinéphile. (espèce en voie de disparition...)

le cirque tetralini ça serait pas un film de melville?

ou un tod browning
le spécialiste des monstres humains
passé au cinéma de minuit?c'est ça?

Bingo !
Freaks. Absolument génial. Il avait fait fort à l'époque Browning, en engageant toutes les attractions de Barnum. L'homme larve, excellent quand il allume sa clope tout seul, une espèce de nourrisson avec un tête d'homme et une voix d'homme, hallucinant ! L'homme oiseau, la grâce incarnée : privé de la partie inférieur du tronc il se déplace sur les mains, magnifique !
Tout ce petit monde avait fait son effet aux studios de la MGM, notamment au restaurent, où en vrais artistes qu'ils étaient, continuaient de faire leur numéros, provocant scandales sur scandales parmis les starlettes et culs serrés de l'époque.
Certaines scènes de Freaks ont inspiré Lynch, pour Eléphant Man.

Autre Quizz, LE RAT;

On reste au cirque.

Un cirque dans la banlieue Madrilène. Alonzo, l'homme sans bras est amoureux en secret de Nanon, l'écuillère. Malabar, l'homme fort du cirque aime aussi Nanon, mais Nanon depuis un viol dans son enfance refuse tout contact physique avec un homme. Alonzo parait donc être la personne la plus rassurante pour elle. Elle aime passer du temps avec lui, mais ne l'aime pas. Il se méprend, et par amour pour elle, se fait couper les deux bras (qu'il cache en permanence sous ses vêtements). Nanon se donne à Malabar...

Le cinéaste, l'acteur principal (indissociable du premier), le titre du film.

Browning aussi, je ne sais pas, the unknown

OnkelBenz a écrit:

Bon, allez, je m'y colle quand j'aurais un instant....

je suis dessus egalement ....

Vas-y alors: la version en tant que telle est facile, mais ce qui serait chic, ce serait de la remettre en vers, avec au minimum la métrique Allemande, moins exigeante que la métrique Française classique, et au mieux cette dernière.


Mais là, ça prend plus de temps.


Bon, à toi de jouer: tu as le choix entre les trois solutions.

OnkelBenz a écrit:

Browning aussi, je ne sais pas, the unknown

Hé hé !
The unknown, un "muet" 1927,
Lon Channey, acteur tansformiste, fasciné comme Browning par les difformités physiques, les êtres en marges...
D'ailleurs Truffaut, encore lui, y fait référence dans "La femme d'à côté", où Depardieu raconte ce film à Fanny Ardant...

Waaouuuuhhhhhh ,tu me mets la pression !!!!!
mais je m'y tiens, ok .....

verdict dans moins de 48H !!

poupounouss a écrit:

Waaouuuuhhhhhh ,tu me mets la pression !!!!!
mais je m'y tiens, ok .....

verdict dans moins de 48H !!

Réalisateur Tod browning

Lon Chaney -----Alonzo

Joan Crawford -----Nanon

Norman Kerry -----Malabar

Nick De Ruiz -----Antonio Zanzi

John George -----Cojo

Frank Lanning -----Costra

Billy Seay -----l’enfant

John St. Polis -----Docteur Anton Eklof

Bobby Mack -----le gitan (rôle coupé au montage)

Polly Moran -----la logeuse (rôle coupé au montage)

Noir et blanc

65 min (7 bobines)

Cher Riton, je crois que notre muse nous parlait ici de Schiller, pas de Browning !

Comprends plus rien

Notre belle amie répondait à ceci, et pas à Yannick, qui s'est intercalé un étage au desssous:

OnkelBenz a écrit:

Vas-y alors: la version en tant que telle est facile, mais ce qui serait chic, ce serait de la remettre en vers, avec au minimum la métrique Allemande, moins exigeante que la métrique Française classique, et au mieux cette dernière.


Mais là, ça prend plus de temps.


Bon, à toi de jouer: tu as le choix entre les trois solutions.

OnkelBenz a écrit:

Notre belle amie répondait à ceci, et pas à Yannick, qui s'est intercalé un étage au desssous:

OnkelBenz a écrit:

Vas-y alors: la version en tant que telle est facile, mais ce qui serait chic, ce serait de la remettre en vers, avec au minimum la métrique Allemande, moins exigeante que la métrique Française classique, et au mieux cette dernière.


Mais là, ça prend plus de temps.


Bon, à toi de jouer: tu as le choix entre les trois solutions.

c'est clair !!!

en résumé ça fera trois versions
pour remettre le rongeur dans le droit chemin.
plus la méthode madame bérange.
merci

[img]

voilà mon petit merco mon SEC promis hier tard dans la nuit,lors de nos
trop rares élécubrations.
travail effectué(photo,retouche photoshop...) par une de mes muses si adorables

Gris métal, les Benz doivent être en gris métal

LE RAT a écrit:

[img]

voilà mon petit merco mon SEC promis hier tard dans la nuit,lors de nos
trop rares élécubrations.
travail effectué(photo,retouche photoshop...) par une de mes muses si adorables

elle a l'air vachement propre, et avec les laves phares...
si t'as une muse réélle faudra que tu me la presente
et la SE elle est où?

Au fait, freaks, je connais, et meme que j'y ai pensé quand l'oncle a parlé du cirque, mais bon c'est speciale comme film...
Je vois pas en quoi c'est mieu que ce qu'on voit maintenant, ce n'est qu'une histoire de gout...

Maintenant, les difformes de tous poils sont au journal de 20 heures.

merco 201029 a écrit:

Au fait, freaks, je connais, et meme que j'y ai pensé quand l'oncle a parlé du cirque, mais bon c'est speciale comme film...
Je vois pas en quoi c'est mieu que ce qu'on voit maintenant, ce n'est qu'une histoire de gout...

Le goût n'a surtout rien avoir la dedans. Il s'agit juste d'un pan de l'histoire du ciména. Browning est le précurseur du film d'épouvante sonore. C'est lui qui a propulsé Bela Lugosi sur le devant de la scène avec Dracula.
Son cinéma est très inpiré par le cinéma expressionniste. Il est aussi fasciné par les techniques de l'escamotage, les secrets de magiciens, et évidemment par les êtres difformes et leur vie au quotidien. N'oublions pas qu'à cette époque pas si lointaine, on cachait ces gens là ou alors on les exibait en attraction dans les foires, ils n'étaient pas considérés comme de humains à part entière. Browning n'a cessé de démontrer dans ses films que les "monstres" (freaks) faissaient souvent montre de plus d'humanité que les gens dits normaux.

Il disait ceci : " Je ne crois pas qu'il faille montrer des choses "osées" pour faire un film. Ce n'est pas un regard de voyeur que je souhaite. Le spectateur doit regarder les gens vrais comme à travers un trou de serrure. Pour apprendre à aimer la vie, même dans les histoires les plus sordides."

OnkelBenz a écrit:

Maintenant, les difformes de tous poils sont au journal de 20 heures.

Judicieux parallèle : le voyeurisme, le vrai, est ce que l'on sert aux magazines du 20 heures. Là aussi on parle aussi d'homme tronc (un clin d'oeil à Browning et au cirque !).

Je parlais surtout de la difformité de l'âme, et de celle de l'esprit.