réalité bouleversante...

Bonsoir,

Ce sujet n'à pas grand chose à voir avec nos voitures à l'Etoile, peut être ne serez vous même pas interpelé par cette réalité qui ronge peu à peu le monde agricole. Notre métier ne nous nourris plus, les agriculteurs toujours plus endettés n'arrivent plus à couvrir les coûts de productions croissants.

Hier soir un fim est passé sur la 2, je ne l'ai pas vu, mon père m'en à parlé ce matin, je viens de le visionner il ya quelques minutes, je suis ému et triste. Je me fais guere d'illusions, l'histoire de cette famille me pend au nez.

J'ai choisi de partager le lien ici, peut être certains d'entre vous sont eux aussi agriculteurs ou cottoient ce milieu, d'autres sont peut être totalement extérieurs au monde agricole, je m'adresse à tous!

Merci!

http://www.pluzz.fr/les-fils-de-la-terre.html

La France contribue à la PAC pour environ 20 milliards d'€ et en est le principal destinataire. L'Allemagne étant le principal contributeur.

Mon pauvre... Le monde marche à ce point sur la tête que les professions sont rémunérées inversement à leur utilité sociale... Les paysans, vous êtes malheureusement pour vous les plus indispensables à la vie de vos contemporains. Je n'ai pas de conseil à donner, simplement je te dis bon courage pour tenir le coup.

ayant un copain agriculteur, j'ai une petite vision de la pénibilité du travail.
pourtant, on voit régulièrement des reportages à la tv montrant des jeunes qui reprennent des fermes pour rentrer dans cette profession.

'remercions' au passage les grandes surfaces qui préfèrent faire vivre les pays étrangers, quelquefois lointains, plutôt que de faire vivre les agriculteurs français.

même constat pour les pêcheurs, qui en plus, risque régulièrement leur vie.

Tout ça pour ces enculés d'industriels et de la grande distribution, bref, ce que j'appelle l'effet sarkozy.

Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas franchement un homme de gauche, mais le capitalisme a des limites, et depuis quelques années, on les a largement dépassées....


Je pense très souvent à ces fermiers qui travaillent dur pour une poignée de cerises à la fin du mois, quand il y en a...

80 % des aides sont attribuées à 20% des céréaliers ... qui n'en on pas toujours besoin d'où l'achat régulier de matériels neufs.

quelle honte pour un pays comme la france de laisser mourir nos paysants , on se rend vraiment comps qu ils sont dans l impasse sa fou les boulles .

Salut

J'ai vu ce film reportage qui est boulversant,je ne suis pas agriculteur mais je cotoie ce monde tous les jours

mimile a écrit:

Mon pauvre... Le monde marche à ce point sur la tête que les professions sont rémunérées inversement à leur utilité sociale... Les paysans, vous êtes malheureusement pour vous les plus indispensables à la vie de vos contemporains. Je n'ai pas de conseil à donner, simplement je te dis bon courage pour tenir le coup.

Jean-Luc a résumé en une phrase exactement ce que je pense! C'est vraiment fou! Imaginons un jour que plus un agriculteur n'exerce sa profession...cela devient le chaos dans l'humanité en moins d'un mois!
La plupart des métiers que nous exerçons, l'humanité peut s'en passer pour survivre. Nous perdrons en confort, certes, mais la plupart d'entre nous survivront.
Sans avoir de quoi bouffer, on survit combien de temps????
Notre société marche sur la tete en ne respectant pas ceux qui produisent notre plus basique besoin physiologique!

Panem et circenses promettaient les Romains! Aujourd'hui les jeux du cirques sont adulés et respectés, les producteurs du pain sont écrasés. Quand il ne restera que le cirque...nous n'aurons plus que les clowns à bouffer!

Je suis bien d'accord avec tout cela,et je ne cesse de penser qu'avec les 40 000 euros de la seule nuitée du président, combien de paysans pourraient offrir à bouffer à leur famille pendant de longs mois.

En tous cas, notre civilisation a ceci de comparable à la Romaine, c'est qu'elle est décadente... avant sa perte.
La seule chose qui me console sans me consoler, c'est que je ne verrai pas la fin de cette société puante, je ne pense qu'aux enfants et aux jeunes, qui se préparent malheureusement une existence bien aléatoire.

Dés la création de l'europe, les agriculteurs étaient condamnés. Les Banques (comme celles spécialistes du monde agricole ) ont gagné un max de fric , étant de connivence avec la SAFER, en autoraisant des crédits et des autorisations de découvert aux agriculteurs, sachant trés bien que ces derniers ne pourraient ,à plus ou moins termes, remboursser. La SAFER, ayant préemption, rachetait à vil prix (sur saisi ), la propriété, et la banque , premier créancier, revendait avec des marges trés substancielles à d'autres agriculteurs ....etc...etc....Mais le problème principal , c'est l'Europe. Comment , une exploitation , peut vivre et perdurer à coup de subventions. La vache donne du lait , et l'excédent va au fossé !! ce n'est ni valorisant aprés 15 ou 18 heures de travail par jour, ni pérenne pour l'exploitation. Le matériel coûte une fortune, l'entretien de celui-ci , j'en parle même pas, les prix de vente aux grandes surfaces , en dessous de la rentabilité. Quand je vois le prix d'une tranche de steak en grande surface et que je sais le prix du boeuf vendu par l'éleveur, j'ai la haine ! c'est pour cela que je me sers le plus possible chez l'artisan boucher, même si je le paie un peu plus cher, j'ose espérer que je contribue à une meilleur qualité de vie de l'éleveur.
On ne peut pas non plus en vouloir aux jeunes de reprendre la ferme familiale. Entre la tradition, le manque de choix (brader la ferme ou continuer ,même en boitant ? ), le manque de formations dans d'autres mêtiers, la sécurité (même petite ) d'avoir malgré tout un toit sur la tête et quelques poulets et oeufs à manger....etc....etc...que faire d'autre ?
Bien sûr , certains exploitants s'en sortent trés bien , mais combien sont-ils par rapport aux autres, qui s'enfoncent malgré eux chaques jours ?
C'est un sacerdoce ce mêtier qui demande de l'abnégation, un courage sans borne, et qui par la faute de nos politiques , conduit au suicide ou à la faillite. Et je ne parle pas de la vie de couple dans un foyer d'agriculteurs, en se demandant en plus ce qu'il adviendra de la ferme, sachant que les enfants , s'ils ont un minimum de bon sens, feront sûrement un autre mêtier.
Pour arréter le massacre, il n'y a pas cinquante solution ! Dans quelques mois, il y a des échéances électorales, qui feront que si tout citoyen intelligent prend ses responsabilités , nous sortirons de cette Europe de merde qui nous prend pour ...................."des vaches à lait", sans contre partie ( ni jeu de mots faciles) aux agriculteurs , entre autre.
Wait and see !

quickly a écrit:

Dés la création de l'europe, les agriculteurs étaient condamnés. Les Banques (comme celles spécialistes du monde agricole ) ont gagné un max de fric , étant de connivence avec la SAFER, en autoraisant des crédits et des autorisations de découvert aux agriculteurs, sachant trés bien que ces derniers ne pourraient ,à plus ou moins termes, remboursser. La SAFER, ayant préemption, rachetait à vil prix (sur saisi ), la propriété, et la banque , premier créancier, revendait avec des marges trés substancielles à d'autres agriculteurs ....etc...etc....Mais le problème principal , c'est l'Europe. Comment , une exploitation , peut vivre et perdurer à coup de subventions. La vache donne du lait , et l'excédent va au fossé !! ce n'est ni valorisant aprés 15 ou 18 heures de travail par jour, ni pérenne pour l'exploitation. Le matériel coûte une fortune, l'entretien de celui-ci , j'en parle même pas, les prix de vente aux grandes surfaces , en dessous de la rentabilité. Quand je vois le prix d'une tranche de steak en grande surface et que je sais le prix du boeuf vendu par l'éleveur, j'ai la haine ! c'est pour cela que je me sers le plus possible chez l'artisan boucher, même si je le paie un peu plus cher, j'ose espérer que je contribue à une meilleur qualité de vie de l'éleveur.
On ne peut pas non plus en vouloir aux jeunes de reprendre la ferme familiale. Entre la tradition, le manque de choix (brader la ferme ou continuer ,même en boitant ? ), le manque de formations dans d'autres mêtiers, la sécurité (même petite ) d'avoir malgré tout un toit sur la tête et quelques poulets et oeufs à manger....etc....etc...que faire d'autre ?
Bien sûr , certains exploitants s'en sortent trés bien , mais combien sont-ils par rapport aux autres, qui s'enfoncent malgré eux chaques jours ?
C'est un sacerdoce ce mêtier qui demande de l'abnégation, un courage sans borne, et qui par la faute de nos politiques , conduit au suicide ou à la faillite. Et je ne parle pas de la vie de couple dans un foyer d'agriculteurs, en se demandant en plus ce qu'il adviendra de la ferme, sachant que les enfants , s'ils ont un minimum de bon sens, feront sûrement un autre mêtier.
Pour arréter le massacre, il n'y a pas cinquante solution ! Dans quelques mois, il y a des échéances électorales, qui feront que si tout citoyen intelligent prend ses responsabilités , nous sortirons de cette Europe de merde qui nous prend pour ...................."des vaches à lait", sans contre partie ( ni jeu de mots faciles) aux agriculteurs , entre autre.
Wait and see !

Les Français n'auront jamais les couilles de faire ce qu'il me semble être pour le moment la seule lueur d'espérance !!!

Bonjour.

Michel a écrit:

combien de paysans pourraient offrir à bouffer à leur famille pendant de longs mois.

Dans l'absolu, tous, et sans argent !!!
S'il y a bien une catégorie socio-professionnelle qui peut ne jamais avoir faim, ce sont bien les paysans.
Ils ont (quasi) tout ce qu'il faut pour vivre en autarcie sur leur ferme, côté alimentaire. Enfin, s'ils le voulaient bien...
Je suspecte qu'aucun gros céréalier n'ait de potager, de lapins ou de volailles pour se nourrir, c'est tellement plus facile d'encaisser des subventions d'un côté et d'aller en 4x4 au supermarché de l'autre...

Pascal en R16 (On vit une époque formidable)

Dans l'agriculture, comme partout ailleurs, il y a des gens riches, des gens un peu moins riches, des gens modestes et des gens carrement pauvres. Et comme partout ailleurs, ceci n'est pas proportionnel a la quantite de travail fournie, comme partout ailleurs, ceci est du a une qualite sociale que certasins developpent et d'autres pas : cette qualite c'est l'opportunisme...

En agriculture, etre opportuniste c'est etre un bon chasseur de primes...

De ce fait, les revenus ne sont plus seulement fonction de la production, de sa nature, de sa qualite, de sa quantite. Le jeu a ete fausse depuis des annees, pour le profit de qui je ne sais pas. A quoi bon produire en quantite pour voir les cours s'effondrer et jeter ? A quoi bon produire de la qualite avec toutes les contraintes induites quand on n'a pas les debouches ?

Je crois que le salut des agriculteurs doit passer par une reappropriation de leur transformation et de leur commercialisation, malheureusement depuis l'apres guerre on a pris exactement le chemin inverse, construisant des geants, tant dans la transformation (regardez les marques) que dans la distribution (qui vous promet toujours moins cher, tant il est malheureusement vrai qu'aujourd'hui quand il s'agit d'argent plus personne n'a de patrie)

Nous avons tous notre part de responsabilite dans ce desastre, nous ne pourrons inverser la tendance que collectivement, par une consommation differente, militante. Le protectionnisme au niveau de l'etat est une erreur qui sera lourde de consequences. Alors on fait la greve du caddie pendant trois mois ? On trouve au niveau collectif et local d'autres moyens d'approvisionnement ? On agit ou on les plaint pour se donner bonne conscience ? Il parait que les Francais aiment leurs paysans, malheureusement on dirait que c'est platonique...

C'est là le manque de logique du fondement même de nos sociétés...


La croissance passe par la démographie entre autres, et on s’aperçoit en même temps que les ressources de la planète sont épuisables....

Alors comment va faire l'humanité pour nourrir les 50 milliards d'êtres humains à venir s'ils ne sont pas tous morts de faim avant !!!!

Bonsoir,

Je vois que beucoup de monde réagis, vous êtes nombreux à avoir un avis bien étayé. Ce que je veux dire à ceux qui parlent du matériel souvent renouvelé est tout simple, je suis pas fanatique du beau matos tout neuf, je dégage un revenu modeste (négatif pour 2011), mais la semaine dernière le comptable m'à encouragé à investir. En effet, en changeant un tracteur par exemple, je fais une DPI (défiscalisation) et mas cotisations MSA chuteraient! Et ça me couterais moins que de garder mes vieux pét pét et payer mes cotisations à fond... Je suis en train de reflechir à d'eventuelles astuces pour éviter de mettre le nez dans la m***e.

je ne suis pas comptable, mais si tu degages un resultat negatif, je ne vois pas ce que tu vas gagner a investir... a part a te foutre un peu plus dans la merde, et bien sur dependant d'eux... (ta banque et ton comptable...) En plus, avec un resultat negatif, si ta banque te prete, c'est des enc... mauvais conseillers ! Descend du vieux tracteur et mets-toi serieusement a la gestion, j'ai toujours ete sidere par le nombre de petites entreprises (agricoles ou non) ou le comptable est assimile a dieu...

une belle illustration de la solitude de l'entrepreneur...

Un comptable est un comptable, un gestionnaire un gestionnaire...

Je me rappelle un certain prévisionnel jugé acceptable par un expert comptable et refusé par 12 banques !

Michel a écrit:

Un comptable est un comptable, un gestionnaire un gestionnaire...

Je me rappelle un certain prévisionnel jugé acceptable par un expert comptable et refusé par 12 banques !

Oui moi aussi... Et on doit parler du meme... Mais ce n'est peut-etre pas le previsionnel que les banques refusaient... En plus le comptable n'avait aucune raison de refuser un revenu, mais peut-etre en son for interieur n'en pensait-il pas moins... La vie professionnelle est un theatre...

Oui je suis daccord mais les 14 000 € de cotisations faut les sortir. Je compte changer de statut, passer en GAEC pour créer des charges (plus ou moins fictives) et diluer un peu tout ça... Je veux essayer de ne pas m'endetter, ce qui est pas évident vu le prix des engrais, des aliments, du gasoil... Et tout ça pour vendre les veaux 12 F le kg (oui on négocie toujours en Francs).

Pour péréniser mon système je développe la vente directe, certes il ya du travail supplémentaire mais je pens eque c'estune des seules issues pour nos petites fermes de polycultures-élevage (et j'aimle bien le contact avec le consomateur).

Parfallèlement à ça j'extensifie au maximum, ça me permet d'être quasiment autonome et de moins soufrir en période de scheresse (et d'alimenter qu'vac les produits de la ferme, les consomateurs sont rassurés) . Ma surface (157ha) me le permet, l'explmoitant qui n'à qu'une 40aine d'hectares est bien obligé d'intensifier un peu.

Ceci dit je pense pas qu'il y ait de solution miracle...

Certains éleveurs ont déjà monté des boucheries qui leur permettent de vendre directement leurs produits aux consommateurs sans passer par aucun intermédiaire.

J'en ai parlé un un copain éleveur, qui m'a répondu: " Non pas pour moi, chacun son métier."

Un résultat négatif, ne veut pas forcément dire qu'une entreprise est au bord du gouffre.
C'est une question "d'équilibre". On peut trés bien avoir, à un moment donné, trop de frais généraux, et pas assez de CA. Dés lors, il faut rétablir l'équilibre. Le système des taxes et d'imposition en France est ahurissant et jongler avec ce système est trés difficile . Ceux sont des heures de réflections le soir au bureau aprés une journée épuisante de travail. Les mêtiers de l'artisanat et de l'agriculture devraient être pris plus sérieusement en considération par l'Etat et ses technocrates. Non pas qu'être fonctionaire ou ouvrier soit relax, mais il y a évidemment une trés grosse différence, liée aux risques pris et à l'incertitude des résultats. De plus, un salarié qui perd son boulot, a au moins le chomage pour se retourner ! Un artisant que dalle ! S'il se trompe, ou si le marché s'écroule, il n'a que ses yeux pour pleurer et pour accueillir les huissiers. Comme LUTHER kING , je fais souvent un rêve. Je rêve qu'un jour , les artisants, les agriculteurs et (avec l'appui ) des routiers , fassent la grêve de siècle, pendant 1 mois ou 2. Une vrai grêve, pas une grêve de fiction. Les grandes surfaces : à genou ! Les stations services : à sec ! etc....etc.... Donc pénurie de rentrée fiscale pour l'Etat, paralysie totale du système . Quelque soit le gouvernement en place, il serait oblgé de céder à des revendications légitimes, et de passer par le référendum populaire . Mais malheureusement, ce n'est qu'un rêve, car l'Union Sacré entre les principaux intérréssés n'éxiste pas, l'individualisme est trop encré , et l'Etat sait trés bien que ce cher bon peuple français, nourri à la TV réalité , ayant pris pour Dieux vivants, les Arthur, les Nagui et autres Castaldi , ne se posant même pas la question de savoir s'il est normal qu'un Benzema, un Chabal et consorts, gagnent en un mois, ce que lui gagne en deux ou trois ans , sans payer trop d'impots grace à leur lieu de résidence ; Ce bon peuple disais-je, n'accepterait pas longtemps qu'on le bouscula de la sorte et viendrait vite au secours de l'Etat , afin de rétablir le système .

Pendant ce temps là, on en voit certains aller tâter le cul des vaches au Salon de l'Agriculture...

Il en a même un qui a lavé une vache au jet d'eau ! Si, si, en costard, les pompes dans la paille, une éponge à la main ! quel délire ! pitoyable... pathétique...

affalterbach a écrit:

Certains éleveurs ont déjà monté des boucheries qui leur permettent de vendre directement leurs produits aux consommateurs sans passer par aucun intermédiaire.

J'en ai parlé un un copain éleveur, qui m'a répondu: " Non pas pour moi, chacun son métier."

Il à entièrement raison ton pote, mais quel issue choisir?? Je développe petit à petit, je n'investit rien, je fais abattre à l'abattoir municipal, découpoe en salle de découpe dans un lycée (location) et loue un express frigo pour mes llivraisone. Certes ça fait des frais mais j'ai pas d'endettement, pas l'entretien des équipements ni les mises aux normes pour moi! Et si un jour ça marche plus je peux me remettre en conventionnel sans avoir quoi que ce soit à amortir.

Mais comme j'ai dis j'aime ça, avoir le consomateur en face, qui vous fais part du résultat de votre travail je trouve ça valorisant, bien plus qu'un beeftek anonyme dans un rayon de supermarché...