une bonne idée belge

http://www.autonews.fr/Dossiers/Votre-quotidien/bruxelles-radars-243263/

Citation :

A Bruxelles en Belgique, dans certaines zones où les vitesses sont officiellement limitées à 30 et 50, les automobilistes peuvent y passer nettemment plus vite, en toute impunité et avec la bénédiction des autorités.

La Belgique, sans véritable gouvernement depuis plus de 300 jours, ne doit pas seulement faire face à une crise politique majeure, sans précédent. C'est désormais une autre affaire, certes beaucoup moins grave, qui remue et divise sa capitale Bruxelles.

Mardi dernier en effet, le quotidien flamand De Morgen a dévoilé que sur les routes de Bruxelles, les radars situés dans les zones limitées à 30 et 50 km/h se montraient particulièrement et sciemment laxistes. Plus précisément, qu'aucune verbalisation n'intervenait avant que ne soit atteinte la vitesse de 57 km/h en zone 30, et 76 km/h en zone 50.

Pas de dysfonctionnement cependant des appareils, mais une décision "officielle" des autorités compétentes de faire preuve en la matière de clémence, et manifestement assumée par la police, par la voix du commissaire de la zone de police Bruxelles Ouest Johan Berckmans, qui déclarait, dans le journal De Morgen :"Nous ne faisons que suivre la demande du parquet de Bruxelles. Nous avons conclu un accord avec le procureur du Roi concernant cette approche". Voilà qui a le mérite d'être clair.

Cette décision, de fermer les yeux relativement sur les excès de vitesse - Johan Berckmans, toujours : "Les radars ne flashent qu'à partir de 57 km/h et 76 km/h. En dessous, les conducteurs ne sont pas verbalisés." -, relève d'abord de l'incapacité du parquet à pouvoir traiter les innombrables infractions qui seraient constatées si les radars flashaient normalement à partir de 31 et 51 km/h dans ces zones ; et donc, une façon de reconnaître l'absurdité de ces limitations de vitesse trop faibles à certains endroits, sans véritable fondement, car pas spécialement accidentogènes, et en tout cas à peu près respectées par personne.
Reste que, forcément, cette décision partiale et arbitraire divise l'opinion, et a mis en colère le secrétaire d'Etat Bruno De Lille, et son collègue le néerlandophone secrétaire d'Etat à la Mobilité Etienne Schouppe, qui juge inacceptable que la règlementation relative à la circulation routière ne s'applique pas de façon identique sur tout le territoire. La Belgique, déjà divisée sur bien des sujets, aurait sans doute volontiers fait l'économie de cette nouvelle pomme de discorde.

il y a même des régions de Belgique où il n'y a strictement aucun contrôle radar mobile car, il n' y a pas d'argent pour mettre du carburant dans les voitures.
les voitures sont réservées aux urgences.

Si en France, il y a bien un point sur lequel nos "élites" sont toutes d'accord, c'est le bon fonctionnement des aspirateurs à pognons.