les films qui vous ont marqués

LITAN a écrit:

Je m'aperçois qu'un des éléments fort qui me fait aimer les films, c'est leur musique, mais pas que ça heureusement.

Moi c'est leur lumière, et l'ambiance qu'elle distille. C'est pour cela que j'aime plutot les films récents, car je trouve que les réalisateurs, surtout américains, arrivent à creer des lumières chaudes, comme veloutées. moi, c'est cela qui me fait rentrer dans un film. Un film dont je trouve la lumière grise, ou brouillée, cela me gache le plaisir
Un exemple: la 9eme porte, de Polanski. Histoire assez moyenne, mais ambiance lumineuse extraordinaire. je l'ai revu 2 fois avec plaisir rien que pour cela.
Contre exemple: 2 bons fiims pour leur histoire, mais dont la lumière m'a gaché le plaisir: Seven, atroce lumière grise, voulue par le réalisteur, mais cela m'a vraiment empéché de rentrer dans l'histoire. Ensuite, Festen, super film, mais image DV brouillée, dégueulasse, c'est une histoire que j'aurais préféré lire, plutot que regarder en film, je trouve que cela enlevait de la force à l'histoire.

Bon, cela dit, c'est juste mon ressenti propre...

LE RAT a écrit:

bon avant d'aller me coucher
je vais vous parler de "Scarface" de Hawks 1932...

Terrible le scarface de Hawks, une tuerie au sens littéral !
Scarface, le balafré, victime malgré lui d'une fuite en avant du crime, tuer, tuer, jusqu'à l'autodestruction...

Pas étonnant qu'il (Hawks) ait eu du mal avec la censure de l'époque, nous étions en pleine dépression, et le syndicat du crime, dénoncé dans le film, menait alors la danse.

A noter aussi la présence au côté de Paul Muni (Scarface), de Boris Karloff.

A voir aussi pour rester dans le genre, le "Little Caesar" de Mervyn LE ROY. Le premier du genre (en parlant). Produit un an avant Scarface avec de tous petits moyens, il développe un scénario qui fera école dans le genre "thriller" : l'ascension d'un truand, (E.G. Robinson), la trahison d'une femme, les balles de la police...

On peut remonter plus encore en 1927 avec "Underworld" ( Les nuits de Chicago) de Joseph Von Stenberg, un film muet, véritable initiateur de Scarface. Ce film fut préparé par Hawks et repris par Sternberg. Ce fut un succès auprès du public, et Hawks déçu et dépité de n'avoir plu le réaliser, mit en chantier Scarface...

J'ai eu la chance de tomber sur "Underworld" il y a quelques années à la télé, pas enregistré hélas. A voir vraiment.

Ben moi, je viens de me faire METROPOLIS.

Pas évident, tous ces textes en Allemand.

Comment qualifier ce film?
Visionnaire?
Intemporel?
Utopique?
Prémonitoire?

"Underworld"
c'était la première fois qu'un film prenait pour héros un gangster
son succès en entraine toute une serie.Ici le gangster est sympathique
un brave type jovial et sentimental.
Pour "little caesar" nous avons le droit au portrait d'un petit coiffeur
rital qui s'installe à Chicago fait fortune et devient un gangster redouté
il se fera poisser par la trahison d'une donzelle
Autre film de cette veine à voir "Public Ennemy"de Wellman, et là attention
c'est la teigne en personne qui débarque sous les traits de James Cagney
un enfoiré intégral,psychopathe aux comportements sexuels douteux,frappé par des migraines atroces que seul sa maman peut apaiser.
tout le monde à peur du dingue qui finira explosé sur une raffinerie
(si je me souviens bien) en hurlant "mother!I'am the king of the world"

En parlant films,voila une belle image ,avec Bogart et Baccall .Esseyez de lire les articles des journaux!!et regardez bien les petits détails

SURPRISSE pour en finir avec "Scarface"
De palma rend hommage à son maitre Hawks
avec un remake époustouflant.
Ah ,la liquette hawaienne de Montana,la chevelure
platine de Pfeiffer,la porsche 928 blindé ,la tronçonneuse
mac culloch',tout un poème.
Comment un petit vendeur de frites cubain devient
le number one.Parcequ'il en veut plus,"the world is mine"
Il a des mains faites pour de l'or et elles trainent dans la merde,
non.Le plus looser des kids de banlieue se sent pousser des
ailes avec cet opéra sanglant.Mais il ne faudrait pas finir le pif
dans la Coke et c'est la règle numéro un:ne pas être dépendant
de sa propre marchandise.CUNO

Film emouvant :
La ligne verte
Magnolia
sweet november

Le plus aime : En resume,
Seigneur des anneaux (les 3)
Matrix (les 3 )
Underworld (les 2 )
A la poursuite d'Octobre Rouge
USS Alabama
V for Vendetta
Ronin
Leon
Revolver ( guy Richie )
L'armee des 12 singes
Gladiator
Kingdom of heaven
Cuisine et dependance
Batman Begins
300 ( spartiates )

Plus grandiose
Daas Boot
Usual suspects
apocalypse now

Series :
LOST
Star Trek ( grand fan, tres grand fan... )

Bon j'ai resume sinon y en a pour deux heures, je suis un gros fan de cinema en tout genre...

Blade runner de ridley scott ...un must

Blade runner,votre Rongeur y reviendra plus tard.
Je vois que vous citez le second "Underworld",intitulé"Underworld USA"
de sam Fuller 61.C'est un hommage direct à sternberg,analyse du
syndicat du crime.Un polar violent et tendu,chef d'oeuvre du genre.

Mon cow boy a changé d'avatar...Brando
53 Benedek réalise le premier film de blouson noir,nouveau mal
de la société moderne.Brando déboule sur son Harley pétaradante
dans "The Wild One",garez vos miches les pedzouilles...
l'opposition blousons noirs,braves gens de l'autre.
La population ira jusqu'au lynchage .

c'est Brando dans "L'équipée sauvage"

c'est ça mon cow boy "The wild One" avec Lee marvin
et son air hirsute dans le rôle de la teigne

Aujourd'hui votre bon Rongeur vous recommande
"THE KILLING" de Kubrick 56
Kubrick qui ne fait rien comme les autres va utiliser le facteur
temps comme personne.Le casse est relaté par bribes et par fragments
au fur et à mesure de l'entrée en scène des membres du gang.
Le film se solde dans un bain de sang à cause de l'avidité
d'une marquise cupide...
La mort se fait rédemption pour le héros fatigué qui a passé
toute sa chienne de vie comme un oiseau en cage.
Kubrick signe une oeuvre majeure,son style,la peinture de
la déchéance et de l'échec.
A noter aussi son premier polar "THE KILLER KISS"

citez les films qui vous ont le plus ému
Philadelphia,
les films que vous avez le plus aimé

Les rocky du 1 au 6
Les retours vers le futur du 1 au 3
Il etait une fois le Bronx
Edward au mains d'argent
Forest Gump
Sleepy Hollow
Dumb et Dumber
et puis d'autres que j'ai pas en tete...

LE RAT a écrit:

Aujourd'hui votre bon Rongeur vous recommande
"THE KILLING" de Kubrick 56
Kubrick qui ne fait rien comme les autres va utiliser le facteur
temps comme personne.Le casse est relaté par bribes et par fragments
au fur et à mesure de l'entrée en scène des membres du gang.
Le film se solde dans un bain de sang à cause de l'avidité
d'une marquise cupide...
La mort se fait rédemption pour le héros fatigué qui a passé
toute sa chienne de vie comme un oiseau en cage.
Kubrick signe une oeuvre majeure,son style,la peinture de
la déchéance et de l'échec.
A noter aussi son premier polar "THE KILLER KISS"

Bien vu, LE RAT, et merci de citer "The Killing" (l'Ultime Razzia)
Au commencement était le roman de Lionel White "En mangeant le l'herbe (jamais compris le titre français !) - Clean break 1955, à lire d'urgence !
Lionel White auteur de la deuxième génération (les années 50/60)spécialiste du genre "casse", avec description minutieuse de chaque protagoniste, montage millimétrée du coup forcément génial (la caisse d'un champs de course dans Clean Break), et narration de la suite, en général un lamentable plantage du à une femme vénale, un traitre, un mari jaloux (Clean Break)...

Dans le film de Kubrick, c'est un chien qui provoque l'ouverture de la valise pleine de biftons, sur le tarmac de l'aéroport d'où les deux protagonistes sont sensés fuir et où ils arrivent au prix d'une course folle après une effroyable tuerie. Il faut voir cette fin absolument extraordinaire où de la salle d'embarquement Sterling Hayden (quelle trogne !) et Marie Windsor (la femme vénale) comtemplent impuissants les billets de banque qui s'éparpillent sur la piste, voir comment elle le retient par la manche avant qu'il ne se résigne hagard.
Du bon, du très bon cinéma noir.

LU bien entendu...je vois que tu connais tes classiques
de la serie noire.Mon auteur fétiche reste David Goodis.

et la marque du clébard c'est,je vous le donne en mille:
Un CANICHE nain,incroyable ce type de chien presqu'un
singe et du coup leur intelligence leur donne des migraines
horribles.

Je n'imagine pas un seul instant que tu n'aie lu "Clean Break" !
C'était à l'adresse des éventuels lecteurs de ce topic...

Goodis évidemment, porté au cinéma en autre avec pour le pire "Le casse" de Verneuil, (Il vaut mieux lire le roman tellement plus vivant !), et pour le meilleur "Tirez sur le pianiste" de truffaut qui permet de voir aussi et furtivement Bobby La Pointe en live...

Très difficile d'adapter un roman noir au cinéma. Surtout des gens comme Goodis, ou pire encore Thomson !
Il faut s'appeler Truffaut/Goodis, Tavernier/Thomson "le Coup de Torchon - 1275 âmes", Corneau/Thomson "Série Noire - Des Cliques et des Cloaques"
Des cinéastes cinéphiles (Tavernier, Truffaut) sur qui il faudra revenir plus tard.

Pour en revenir à Goodis, une anecdote apprise un jour je ne sais plus où, où Goodis lors d'un entretien avec un journaliste déboucha son paquet de cigarettes, et en enlevant la cellophane autour du paquet se colla le petit lien rouge transparent sous le nez, simulant un saignement. Et continua son entretien face au journaliste comme si de rien n'était.
Assez révélateur en fait d'un personnage assez désespéré...

Goodis vivait comme il écrivait
Il avait une vieille plymouth cabriolet ,sans un rond
et vu la pluie,il avait remplacé la capote par une sorte de
toile cirée rose à petites fleurs.
ah si on pouvait faire lire Goodis à nos amis nous aurions
accompli notre mission cher yannick

Oui, les dépôts-vente regorgent de polars à 1 euro pièce...

Tu parlais plus haut de la littérature "hard boiled" dont les réprésentants les plus connus sont Hammett et Chandler, voire leurs digne descendance comme Kennett Millar/Ross Mc Donald (2ème génération), un universitaire reconverti au polar avec son héro Lew Archer, à lire vraiment.

Au cinéma en 1974, donc assez récemment, un film rend un superbe hommage au genre avec un privé plus vrai que nature incarné par Jack Nicholson. Je veux parler de Chinatown de R. Polansky. Tout y est : l'ambiance glauque, le privé ex flic, solitaire mû par son inébranlable conviction qu'il est le seul à défendre contre tous. Dès le départ, on sent déja le traquenard. Au premier tiers du film et jusqu'à la fin, voilà notre privé affublé d'un gros sparadrap sur le pif ! Son nez, son outil de travail !
L'action du film semble d'ailleurs tourner autour de ce bout de sparadrap.

les décors sont formidables et rien ne fait toc. L'atmosphère des films noirs des années 40 est parfaitement respectée. Tout le film se déroule à travers le regard de Gittes/Nicholson, ce qui fait que l'on est vraiment au coeur de l'action.
John Houston (himself !) en magnat de l'orange, parfait salaud qui prend bien soin avec un plaisir non dissimulé, à chaque dialogue, d'écorcher le nom du détective.

La fin, qui me donne la chair de poule à chaque fois, est vraiment une des plus belle fins qui soit au cinéma :

Une Packard 120 qui s'éloigne, une balle tirée par un flic en mal d'action, et enfin cette longue plainte du klaxon de volant actionnée par la tête de la morte, doublée par le cri de sa fille qui réalise ce qui l'attend. Et ce long panoramique sur cette scène sur cette avenue de Chinatown, Grandiose...

Pour les fétichistes, ce coup de klaxon final est annoncé furtivement vers les trois quarts du film. Faye Dunaway rentre dans sa voiture, et par mégarde donne un coup de coude sur le volant et provoque un bref coup de klaxon. Comme pour Melville, encore un détail qui a du sens et qui n'est pas présent sur la bande-son par hasard...

j'ai bien aimé "le casse" première version de paul Wendkos
mais pour retraduire par l'image la littérature de Goodis,il faut
pas être manchot.ses romans mettent en scène des losers
alcooliques hantant les bas-fond des grandes villes.
ces minables ont parfois une lueur d'espoir par le biais des femmes
ou alors elles les abandonnent à une déchéance multipliée.

aujourd'hui
"la sirène du mississippi" de truffaut
Après le succès de "la mariée était en noire truffaut adapte un autre
roman de William Irish"Waltz into Darkness" de la serie noire
Irish de son vrai nom Cornell Woolrich,auteur maudit dont
la vie ne fut qu'une suite de déboires et fini par sombrer
dans l'alcool.
Belmondo,victime d'une aventure sentimentale avec Deneuve
femme fatale...Il avait tout,la Réunion,une fabrique de cigarettes,
l'argent...Il avait même trouvé une femme par correspondance,
mais une garce prend sa place,la perversité incarnée.Elle lui prendra
tout ,l'argent en premier.Un privé cherche la soeur disparu,le seul
privé au monde qui n'abandonne jamais.Pour elle,belmondo le tue.
ça fera un salaud de moins dit-elle...La cavale commence à bord
d'une oldsmobile décapotable."je ne suis plus un homme normal,
je vis en dehors de la société..."
Elle tentera de l'empoisonner à la mort au rat,victime il accepte.
Finalement ils s'en vont dans une tempête de neige,main dans
la main.

"Assurance sur la mort", de Wilder
d'après un roman de james Cain adapté par chandler
un polar psychologique criminel
ne nouvelle fois,illustration de la femme fatale cupide
mais cette fois frigide,ce qui n'arrange rien...Barbara Stanwyck.
le dindon de la farce,un agent d'assurance naif qui la
ramène un peu trop.Une machination qui l'entraine dans les
méandres du meurtre par le biais d'une prime d'assurance
doublée en cas d'accident.Le mari de la garce va y passer.
il ne reste plus qu'à déguiser un crime en accident...
Mais il y a un mais: l'agent d'assurance le
fouille merde.rôle tenu par l'incomparable Edward G Robinson.
Un sommet de la narration cinématographique.
Pour la scène finale qui s'achève sur la dernière réplique
de l'agent d'assurance en train de claquer,au loin on entend
une sirène,les flics,une ambulance???De toute façon on sait
qu'il est cuit.Wilder n'a même pas besoin de montrer la scène
de la chambre à gaz.C'est terminé

à voir "le roi d'écosse" film de 2006 avec Forest Whitaker en dictateur africain, ou l'on peut apercevoir tout au long du fim des w108, une 600, une 280 sl pagode intérieur cuir rouge

le plus ému

Savior, la ligne Verte, La liste de Schindler, la Vie est belle, les bisounours

le plus aimé

Les Visiteurs et Taxi 1, les 3frères, De funes,etc,..

les meilleurs

Il était 1x dans le Bronks, Scarface, Bravehaert, Pulp Fiction, La peur au ventre,etc,...

et enfin
les plus grandioses

La chute du Faucon noir, les Seigneurs des Anneaux

Enfin c'est pas facile comme truc...

Patx
tu connais "la peur au ventre "
"I died a thousand time" de stuart Heisler 55
remake de "high sierra" de Walsh
Jack palance dans le rôle du gangster
très bonne serie B,nerveuse

patx a écrit:

les meilleurs

Il était 1x dans le Bronks$

C'est pas plutot: Il etait une fois le Bronx?
Si oui alors .
j'étais jamais tombé sur quelqu'un qui me dise que c'etait un de ses films preféré, d'ailleurs, je suis jamais tombé sur quelqu'un qui connaisse ce film! Moi il m'a marqué ce film...
Le ton naratif, l'epoque, l'ambiance, la scene du bar avec come together en fond sonore. Un chef d'oeuvre!

ben moi aussi je connait ce film

moi aussi je connais mon petit merco
c'est un film signé De Niro,son premier
derrière la caméra,je crois
la maffia des années 60 vue à travers les yeux d'un gamin
une comédie au final
avec Palmintri qui jouait aussi dans
usual suspect, le rôle du flic