Ce documentaire, tout au moins pour la partie que je connais le mieux, m'a fait hérisser le poil:
- L'historien Nicolas Patin commence par dire que Hitler a choisi une Mercedes "Kompressor" comme les gangsters et mafieux américains!
- A partir de 1936 Hitler commande des 770 k : déjà le "k" me hérisse, mais en plus c'est faux : Hitler roule dès 1933 avec les 770 w07 déjà présente dans le parc automobile gouvernemental. A partir de 1936, il utilise la 540k type w24 expériementale, et ce n'est qu'en 1938 qu'il utilise des 770 w150
- Vient le tour de la directrice du musée, madame Despierres qui affirme que la w150 du musée à couté 2 millions de deutschmark : sauf qu'à l'époque on est en reichsmark. Sachant que la plus chère des 770 coutait 45000 RM en version civile, et malgré le coût du blindage, il serait étonnant que l'on ait atteint la somme astronomique de 2 millions de RM soit 14 millions d'euros d'aujourd'hui (1 RM = environ 7.00 euros)
- Pour s'enfoncer encore plus, elle affirme que la voiture était construite à la main comme si c'était exceptionnel : sauf que toutes les voitures de haut de gamme était produites dans un atelier spécifique
- Ensuite, elle prétend que la voiture est munie d'un système d'auto-destruction. Là je tousse car ça me semble fantaisiste; on sait que les voitures récupérées par les alliés avaient été mises en panne volontairement et que le regretté René Grandjean fit fonctionner la voiture au bout de trois jours de travail
- Puis cette gentille personne imagine... que les traces de balle sur les vitres proviennent de tirs effectués par les soldats alliés désireux de tester l'efficacité du vitrage blindé. désolé madame, il n'y a pas à imaginer. C'est ce qui s'est produit!
- Puis elle évoque un poids de 5 tonnes : c'est 4.6 t
- Puis je pouffe encore avec le commentaire off :
- des gadgets dignes de James Bond ( n'importe quoi) , un moteur de 400 cv ( non, c'est 230 ps), et la directrice qui parle de 120 km/h en vitesse maxi ( sauf que la voiture ne devait pas rouler au delà de 80 km/h, limite de resistance des pneus!
Je me suis ensuite roulé par terre quand l'historien british de service a indiqué qu'il fallait faire le plein tous les 16km ( en fait c'est 230 km)
Vint ensuite Mr patin à nouveau, nous parlant de l'estrade sur laquelle adolf posait se pieds : et pourquoi pas un échafaudage!
La réalisatrice m'a crédité dans les remerciements au générique. C'est sympa. mais j'attendais mieux au vu de l'abondante documentation que je lui ai fait parvenir pour préparer (à sa demande) le reportage.